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uvres complètes
bilingues de Pèire Cardenal |
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LXXIV Tartarassa ni vòutór |
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(Sirventes. ) | - après 1215 - |
( Sirventès ) |
I Tartarassa ni vòutór |
1 Ni la buse ni le vautour |
II Franses e clerc an lauzor |
2 On approuve les Français et les clercs du mal qu'ils font |
III Saps qu'endeven la ricor |
3 Sais-tu ce que devient la richesse |
IV Hom, per que fas tal follor |
4 Homme, pourquoi fais-tu telle folie |
V Dieus verais, plens de doussor, |
5 Dieu véridique, plein de douceur, |
NOTES:
Le début sec et efficace de ce sirventès est très
célèbre. Les clercs "prêcheurs" dont il
est question sont les Dominicains, établis à Toulouse en
1216 (l'ordre à été fondé en 1215 par Innocent
III) strophe 3: souvenir de Saint Paul ? (...le jour du Seigneur vient comme un voleur dans la nuit . Thessaloniciens I, V-2) ou de l'Apocalypse III-3 ? (...je viendrai sur toi comme un voleur et tu ne sauras point à quelle heure je viendrai...) strophe 4: "Il tient la truie au marché" proverbe dont on a perdu le sens exact. =il fait une sottise, il sacrifie l'avenir, en vendant la mère au lieu des gorets.? Texte souvent choisi pour figurer dans les anthologies. Texte faisant partie des "Tròces causits" (voir Bibliographie) |